L’entraînement cérébral exploite les principes de la neuroplasticité, pour développer une résilience accrue, une concentration améliorée et des performances cognitives optimales. Le neurofeedback 4e vague offre de nouvelles perspectives dans ce domaine.
Entraînement cérébral et neuroplasticité
L’entraînement cérébral vise à stimuler la neuroplasticité. Il s’agit de la capacité du cerveau à se réorganiser structurellement en réponse à l’expérience, par la création de nouvelles connexions neuronales et de nouveaux neurones. Comme le démontrent les recherches les plus récentes en neuroscience, le cerveau humain continue en effet de se développer et de créer de nouveaux neurones : c’est la neurogénèse hippocampique (Boldrini, et al., 2018). Il est possible de déclencher cette plasticité cérébrale par un entraînement adéquat. Par exemple, des recherches récentes ont démontré qu’un entraînement intensif de la mémoire de travail stimule la neuroplasticité du cortex pariétal et du cortex préfrontal (Olesen, et al.2004). De même, la pratique d’entraînements à la méditation stimule et protège le cerveau, le protégeant du vieillissement cérébral (Kurth, et al., 2017). Chaque individu ayant des besoins cognitifs uniques, les programmes d’entraînement cérébral sont personnalisés, avec des exercices sur-mesure.
Entraînement cérébral et neurofeedback
Le neurofeedback est une neurotechnologie qui identifiant les activités cérébrales spécifiques associés à la concentration, au contrôle de soi, à la régulation des émotions, et de nombreux autres fonctions cognitives. le neurofeedback permet à chacun de travailler sur des objectifs cérébraux personnalisés et ciblés.
Neurotechnologie de stimulation cognitive
Le neurofeedback est une technique qui permet à un individu de visualiser son activité cérébrale en temps réel. Il utilise généralement des capteurs électroencéphalographiques placés sur le cuir chevelu. Ces capteurs enregistrent les ondes cérébrales, fournissant des retours d’information visuels ou sonores. L’objectif est que l’individu apprenne à moduler sa propre activité cérébrale. Le neurofeedback peut améliorer les performances cognitives, y compris la mémoire, l’humeur et la qualité du sommeil, la concentration et la résolution de problèmes, et les capacités attentionnelles (Da Silva et De Souza, 2021). Il en outre l’une des rares pistes de prévention du vieillissement cérébral (voir par exemple Angelakis, et al., 2007).
La 4e vague
L’approche 4e vague intègre le neurofeedback avec les méthodes cognitivo-comportementales et les stratégies de stimulation cognitive. L’entraînement cible la création de nouvelles stratégies métacognitives : la personne apprend à utiliser son cerveau différemment. En effet, avoir une Formule 1 est très globalement peu intéressant si vous ne savez pas conduire ! Il s’agit donc à la fois d’optimiser le fonctionnement de son cerveau, et d’apprendre à mieux utiliser ses ressources neurocognitives. On appelle cette approche la remédiation de la conscience intéroceptive.
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Références
- Angelakis, E., Stathopoulou, S., Frymiare, J. L., Green, D. L., Lubar, J. F., & Kounios, J. (2007). EEG neurofeedback: a brief overview and an example of peak alpha frequency training for cognitive enhancement in the elderly. The clinical neuropsychologist, 21(1), 110-129.
- Da Silva, J. C., & De Souza, M. L. (2021). Neurofeedback training for cognitive performance improvement in healthy subjects: A systematic review. Psychology & Neuroscience, 14(3), 262.
- Boldrini, M., Fulmore, C. A., Tartt, A. N., Simeon, L. R., Pavlova, I., Poposka, V., … & Mann, J. J. (2018). Human hippocampal neurogenesis persists throughout aging. Cell stem cell, 22(4), 589-599.
- Kurth, F., Cherbuin, N., & Luders, E. (2017). Promising links between meditation and reduced (brain) aging: an attempt to bridge some gaps between the alleged fountain of youth and the youth of the field. Frontiers in Psychology, 8, 860.
- Olesen, P. J., Westerberg, H., & Klingberg, T. (2004). Increased prefrontal and parietal activity after training of working memory. Nature neuroscience, 7(1), 75-79.